Inauguration de l'exposition IGUMDAN de Khalid Assallami

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Jeudi prochain, 7 avril sera inauguré à 19h30 au siège de la Fondation Euro-arabe l’œuvre du plasticien amazigh, Khalid Assalami, « Renaissance de mythe partagé ».

Du 7 au 29 avril 2016, la Fondation Euro-arabe présente l’exposition de l’artiste plastique Khalid Assallami, qui présente ses nouvelles créations, héritage des traditions séculaire qui sont le fruit de la recherche de la tradition des signes et symboles amazighs. 

L’œuvre que présente Assallami ce mois d’avril à la Fondation Euro-arabe s’interroge sur le corps humain et son visage inconnu. Elle interroge sur le masculin et le féminin dans son intimité, thème que ressent le spectateur qui s’approche de son œuvre. 

L’auteur et son œuvre

KHALID ASSALLAMI

Artiste plastique né à Agadir (Maroc), sa passion est l’art qu’il a connu et développé au sein de sa famille, la famille Mourabih, connue dans le monde de la peinture, du théâtre et du cinéma.

Comme le dit Hassan Bikich, les œuvres que présente à Grenade cet artiste amazigh sont faites avec ses matériaux préférés, le bois, le fer et la terre. Matériaux naturels et vivants à travers lesquels Assallami conserve cet art traditionnel dont la femme amazigh possède le secret et qui se perd aujourd’hui à cause de l’exode rural et à cause du développement d’une économie moderne peu favorable à conserver cet art authentique.

Cette œuvre évoque l’identité amazighe. Le bois, le fer et la terre sont des instruments de travail et de communication dans un monde dans lequel l’être humain s’incline jusqu’à la sauvegarde de l’environnement et la survie du patrimoine des peuples autochtones. Sur ses supports Assallami recoupe, sculpte, grave, peint, assemble, fragmente, vernit et restaure. 

L’exposition

IGUMDAN – Renaissance d’un mythe partagé

Igumdan ou deux rives, est la scène de multiple naissances. L’histoire de cette région méditerranéenne a contribué énormément au progrès de l’humanité, dans la création, la domination et l’émancipation de la pensée.

Des deux côtés d’un fleuve ou d’un bassin, les berbères cultivaient différents champs avec beaucoup d’attention et de sérénité. Pour nous, Igumdan est un symbole de fertilité et de diversité. L’Andalousie est un bon exemple de ce transfert harmonieux signé par les mains créatives venant du Maghreb.

La pensée amazighe est restée liée à la terre, à l’histoire des ancêtres. Cette culture, cette langue, ces mythes, tous ces symboles et valeurs esthétiques se retrouvent dans l’aptitude, dans le comportement et dans les modes de vie et de communication.

Ce qui est indiscutable, c’est la disparition des grandes mythologies que nous ne connaissons pas faute de document écrit, c’est ce qui arrive avec la mythologie berbère qui depuis toujours s’est transmit oralement et qui s’est perdue, surtout à cause de l’arrivée de l’Islam.

L’idée de ce spectacle artistique venant du sud du Maroc, est de donner un souffle, une vie à cette mythologie et à ces croyances berbères qui ont influencées et qui continuent d’influencer d’autres croyances des peuples voisins.

L’exposition est visitable à la Fondation Euro-arabe du 7 au 29 avril du lundi au vendredi de 9h à 14h et de 17h à 20h. Le vendredi ouverture seulement le matin. 

Patio

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